Le WiFi est devenu le standard concernant les communications sans-fil personnelles. Mais un concurrent très sérieux pointe le bout de son nez, qui a de fortes chances de placer le WiFi dans la catégorie "démodé".
Ce concurrent, vous le connaissez, c'est la 3G. Aucun rapport vous allez me dire, les deux sont complémentaires. Et les réseaux téléphoniques (2G, 3G), ça fait un moment que ça existe, ça n'a jamais fait de tort au WiFi. C'était sans compter sur l'arrivée des femtocell.
Femtocell ?
Les femtocell, comme petite cellule, sont, pour simplifier, des mini-antennes personnelles. Comme le WiFi, elles sont de faible puissance et permettent de couvrir une zone de la taille d'une maison (et les voisins). Elle ont donc les propriétés courte-portée du WiFi, mais en plus la possibilité d'avoir une couverture à longue portée (le réseau 3G des opérateurs) et le changement de cellule à la volée (roaming). Ces capacités sont également présentes dans des évolutions du WiFi, mais elles sont encore marginales.
La force de la 3G sur le WiFi, c'est surtout la présence des quatre opérateurs téléphoniques. Orange, SFR, Bouygues... et Free. Ces derniers ont tout à gagner à promouvoir et à développer la 3G (et la 4G) par rapport au WiFi. Le WiFi reste incontrôlable tandis que la 3G est contrôlable et impossible à acquérir par les nouveaux arrivants.
Mieux, les femtocell permettent de déplacer les coûts d'infrastructure sur les consommateurs. Comment croyez-vous que Free peut concurrencer les trois mastodontes qui ont passé plusieurs années pour déployer leur infrastructure, avec des coûts d'implantation énormes ? Grâce à leur prochain modèle de Freebox. Il est certain que les prochains modèles de Freebox intègreront une femtocell de série. L'infrastructure cellulaire de Free sera ainsi déployée très rapidement dans les agglomérations où la densité d'utilisateur est élevée.
SFR a déjà commencé à tester une offre de femtocell, les autres suivront indéniablement.
3G vs. WiFi
Si la 3G devient omniprésente, que reste-t-il de l'utilité du WiFi ? Les ordinateurs intègrent petit à petit des modules 3G. Le débit sera assuré par la 4G et les générations suivantes. L'utilisateur "de base" préfèrera la simplicité à la complexité. L'utilisation d'une technologie de communication unique et omniprésente simplifierait la configuration. La gestion de la sécurité des communications est également simplifiée.
Il y a une raison qui pourrait empêcher cette mutation, c'est que le marketing s'en mêle. Il ont déjà commencé à découper la connexion en une tonne de petits services facturés séparément. Vidéo, voix, web, applications, P2P, TV, tout ça passe par les mêmes tuyaux mais sera virtuellement découpé par les marketeux pour faire toujours plus de marge. Résultat : le WiFi, canal gratuit, libre et incontrôlable, aura encore de longues années à vivre.
[Humeur] La fin du WiFi
[OSM] OpenSeaMap
Une nouvelle déclinaison d'OpenStreetMap : OpenSeaMap. Les continents sont trop petits, le but de ce service est de cartographier les océans. Un fond de carte et un éditeur adaptés ont été développés pour l'occasion.
[OSM] Mapzen, une alternative à JOSM/Potlatch/Merkartor
Jusqu'alors réservé à quelques beta-testeurs privilégiés, Mapzen est un tout nouveau client Flash pour éditer OpenStreetMap. Ce client est donc directement accessible depuis un navigateur web.
L'interface est très jolie ; un peu déconcertante pour les habitués de JOSM ou de Potlatch. Les composants textuels de l'interface sont petit à petit traduits en Français. Toutes ces simplifications en font un bon point d'entrée pour les nouveaux, et de bonnes idées pour améliorer l'interface de Potlatch 2.
Cependant, contrairement à Potlatch, aucune protection anti-conneries n'est proposée. Là où Potlatch aurait affiché un avertissement, j'ai fais glisser un lac d'une centaines de mètres sans m'en apercevoir sur l'instant. Heureusement, Mapzen n'a pas réussi à sauver mon travail réalisé pour le test, j'ai donc tout perdu...
Développé et hébergé par la société Cloudmade, le code de Mapzen est libre (GPLv2). Le service est actuellement très lent, sûrement à cause d'une grosse charge sur le serveur.
[OSM] Nominatim, du géocoding libre
Il y a un reproche que l'on pouvait faire à OpenStreetMap, c'est de ne pas avoir d'indexation performante des toponymes. Ce n'est plus le cas avec Nominatim.
Nominatim fonctionne dans les deux sens : position GPS vers un toponyme, ou toponyme vers une position GPS. Essayez par exemple 18 rue eugene faure, grenoble ou tour eiffel ou encore eiffel tower, las vegas...
Une fois votre recherche effectuée, vous pouvez également obtenir plus de détails, comme la liste des rues et des lieux-dits à l'intérieur d'une commune.
Tout ça est très rapide et est proposé sous forme d'API.
[Maps] StreetView, StreetSide, Photosynth
Du nouveau chez Google et Microsoft. D'un côté, Google vient d'étendre la couverture française de StreetView. De l'autre, Microsoft propose un équivalent : StreetSide, mais va encore plus loin avec Photosynth.
Google et StreetView
StreetView, ce sont les photos capturées par un arsenal de voitures. Vous pouvez y accéder depuis Google Maps en faisant glisser le petit bonhomme jaune sur la carte. Certaines villes de France avaient déjà été parcourues. C'est au tour des nationales d'être intégrées.
Quel est l'intérêt d'avoir une couverture inter-urbaine ? Voir les vaches ? Il est fort probable que ce soit lié à l'arrivée imminente de la navigation GPS sur les terminaux Android.
Bing StreetSide
Comme d'habitude, Microsoft court derrière Google et copie ses moindres faits et gestes. Aussi, StreetSide est une réplique de StreetView. Accessible uniquement en version Beta pour l'instant, et moyennant l'installation de Silverlight (équivalent de Flash selon Microsoft).
Mais Microsoft va plus loin en intégrant également Photosynth. Photosynth, c'est un album photo consultable en 3D. On lui donne un tas de photos, il les recoupe, et les place dans un environnement 3D. Il est ainsi possible de naviguer intuitivement entre toute ces photos. L'algorithme est en open-source.
En intégrant Photosynth à StreetSide, Microsoft mise sur le crowdsourcing pour peupler sa base de photos. Par analogie au micro-mapping, Microsoft se lance dans le micro-photomapping. Vous pourrez vous balader virtuellement non-seulement le long des routes, mais également vous rapprocher de bâtiments et même entrer à l'intérieur.
Google avait déjà intégré un embryon de cette fonctionnalité dans StreetView. Il vous suffit de cliquer sur la vignette Photo d'utilisateurs qui apparait de temps en temps en haut à droite de StreetView. Mais le moteur de rendu de Photosynth a plusieurs années d'avance.
[OSM] Corine et l'Europe
Après la France, c'est au tour de l'Estonie de se lancer dans un import massif des données de Corine Land Cover.
Rappel : l'import français n'est pas terminé. Il est nécessaire d'importer manuellement certains polygones.
[Map] Ordnance Survey, vers un modèle ouvert (2)
La grande information du moment, c'est l'annonce de l'ouverture des données d'Ordnance Survey. Ordnance Survey, c'est plus ou moins l'équivalent britannique de l'IGN. Ordnance Survey, c'est aussi le père antispirituel d'OpenStreetMap. C'est par dépit face au système clos d'Ordnance Survey que Steve Coast a lancé le projet OpenStreetMap.
Souvenez-vous, wikileaks l'avait prédit il y a plusieurs mois. Un rapport interne à Ordnance Survey qui comparait la gestion de données propriétaires et la gestion de données ouvertes avait mis en avant le système ouvert.
Qui faut-il créditer ?
Le premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé en personne cette nouvelle hier, conjointement avec Tim Berners-Lee, le co-inventeur du world wide web et actuel référent quant à la gestion des données publiques britannique.
Plusieurs lobbys tels que Free Our Data, Free The Postcodes ou OpenStreetMap ont également joué un rôle important.
La licence
Les détails concernant la libération des données sont prévus pour être définis en avril 2010. Cependant, il a déjà été annoncé que les données seront libres d'utilisation pour un usage commercial, et donc sûrement compatibles avec OpenStreetMap.
L'ouverture d'une grosse base nationale n'est pas nouvelle, mais c'est le caractère symbolique qui fait de cette annonce un tournant d'OpenStreetMap.
[Android] Le top des applications gratuites et indispensables pour Android
Difficile de s'y retrouver dans les applications disponibles pour Android. Il y a les applications star, médiatisées par leur prouesses technologiques, mais il en existe également des applications méconnues et hautement plus indispensables.
Context-awarenessCall+ devrait être intégrée au système Android tellement cette application est géniale. Lors d'un appel téléphonique, elle scrute l'accéléromètre. Elle passe alors le téléphone en mode haut-parleur lorsque celui-ci est posé à plat, coupe le micro lorsqu'il est retourné face contre terre, et repasse en mode normal lorsqu'on le met à la verticale, près de l'oreille.




Utilitaires divers










Localisation






Détente


Adieu auto-radio. Bonjour Les savanturiers, Continent sciences, ESL podcast...




Jeux








Si une application indispensable m'a échappée, n'hésitez pas à me le signaler.
[Android, Google Maps] Hero => GPS
This new feature [Google Maps Navigation (Beta) for Android 2.0 devices] comes with everything you'd expect to find in a GPS navigation system, like 3D views, turn-by-turn voice guidance and automatic rerouting. - Google
Yes, we are working on an Eclair update for the HTC Hero. - HTC
Youpi ! - Xavier
Pour faire court, Google va intégrer un système de navigation GPS sur Android 2.0. Ce sera dernier-cri (synthèse vocale, commandes vocales, info-trafic crowdsourcé, vue street-view 3D, POIs...). Évidemment, ce sera gratuit (financé par la pub).
[OSM] Le second effet "Cadastre"
Voilà maintenant plus de deux ans que je contribue à OpenStreetMap. Beaucoup de choses ont changées : le nombre de contributeurs a explosé, les zones inexplorées de France deviennent rares, les outils ont évolué, les téléphones portables deviennent des outils à tout faire, les récepteurs GPS sont répandus dans les derniers téléphones portables.
D'après moi, le changement le plus fondamental au cours de ces deux dernières années fut l'ouverture du Cadastre. Il y avait l'avant-Cadastre, et l'après-Cadastre. Il a fondamentalement changé ma manière de contribuer. Tout est soudain devenu beaucoup plus facile : le tracé de venelles, le nom de certaines rues, le début et la fin des rues enchevêtrées (grâce à la numérotation). C'en était terminé des dessins approximatifs au dessus de traces GPS stylisées à la Alzheimer. C'était l'extase.
Mais il y a également un second effet, plus néfaste. Les traces GPS ont perdu de leur valeur. Elles ne sont plus aussi précieuses et excitantes. J'ai perdu la petite lubie qui me tenait en haleine et qui m'incitait à allumer mon GPS en permanence. J'ai perdu la petite excitation à l'ouverture de mes tracés. J'ai perdu la petite tension lorsque je me perdais en voiture ET que mon GPS n'était pas allumé.
Toutes ces petites drogues ont disparu.
Et pour vous ?
[OSM] Corine 2. Encore plus méchante.
La première phase est terminée. Un maximum de parcelles de la base d'occupation des sols Corine a été importé automatiquement. Comme vous l'avez constaté, la carte de France a pris un sacré coup de jeune. Mais c'est loin d'être terminé.
Phase 2
De nombreuses parcelles n'ont pu être importées 100% automatiquement par principe de précaution. Les raisons sont :
- une nature du terrain inconnue, ambigüe, ou n'ayant pas d'équivalent sur OpenStreetMap;
- un conflit potentiel avec une parcelle déjà présente sur OpenStreetMap.
Il faut donc réaliser une deuxième passe à la main, et ce travail ne tient qu'à nous.
Outil Osmose
Heureusement, le travail est sacrément simplifié grâce à un magnifique outil. cet outil permet de visualiser les parcelles non-importées (et celles importées mais ça nous intéresse moins). Il est alors possible d'en importer certaines à la main sous JOSM, par exemple pour les fusionner avec les parcelles déjà existantes sur OpenStreetMap, ou pour définir leur nature.
Pour profiter pleinement de la puissance de cet outil, il vous faudra au préalable installer le plugin RemoteControl de JOSM.
[OSM] L'anarchie n'a pas d'avenir
Depuis son ouverture, la contribution à OpenStreetMap fonctionnait sous le principe de l'anarchie. Pas le chaos, l'anarchie. Tous les contributeurs étaient égaux, et chacun apportait les contributions qu'il souhaitait. Certains contributeurs s'étaient tout de même forgé un certain pouvoir de fait, par exemple en gérant un service devenu référence (les tuiles Mapnik en est le meilleur exemple).
Mais cette liberté va bientôt disparaitre. Le crowdsourcing ne peut malheureusement pas fonctionner sans garde-fous. Wikipedia est par exemple régulièrement confronté à ce genre de problème. OpenStreetMap va se doter d'une hiérarchie à trois niveaux :
- L'utilisateur de base n'aura pas de permission particulières.
- Les modérateurs pourront bloquer temporairement des utilisateurs.
- Les administrateurs pourront promouvoir des modérateurs.
Pour l'instant, il existe quelques administrateurs, mais aucun modérateur.
L'ambiance ne va pas être aussi détendue...
[GPS] EGNOS est activé
EGNOS est un SBAS.
En français, le système GPS émet des signaux qui sont sujets à des perturbations. La plupart, comme la rotation terrestre, peut être anticipée et compensée. Cependant, certains facteurs chaotiques comme les perturbations atmosphériques ne sont pas prévisibles. L'idée est de mesurer ces perturbations, et de transmettre ces informations aux récepteurs GPS. Les récepteurs GPS peuvent alors compenser en temps réel ces perturbations et ainsi augmenter leur précision.
EGNOS est un projet qui a démarré en 1997. Trois satellites, 40 stations fixes, quatre centres de contrôle et douze années plus tard, le 1er octobre 2009 pour être exact, les premiers signaux ouverts au public sont émis. Vous pourrez donc en bénéficier, et ainsi passer de plus de 6 mètres avec un GPS classique à environ 2 mètres de précision avec un GPS compatible EGNOS.
Ce qui est chouette, c'est que pour en bénéficier, vous n'aurez rien à faire. En effet, la majorité des composants GPS actuels sont déjà compatible avec la norme WAAS/EGNOS.
[OSM] Corine, IMPORTANT
Tout d'abord, un petit statut : en raison de quelques arrêts imprévus, il va falloir encore une semaine avant que l'import ne soit terminé. Il est important que vous attendiez jusqu'à la fin de l'import avant d'éditer les données importées.
Pour être plus précis, les données importées sont des "tuiles" de landuse. Pour recouvrir une grande surface, elles ont des frontières communes ; elles réutilisent donc les mêmes points. Si vous supprimez un point d'une tuile avant que la tuile adjacente ne soit importée (ou les tuiles adjacentes si c'est un coin), vous risquez de planter l'import.
Un peu de patience...
[OSM] Wikipedia sur OpenStreetMap
Un nouveau prototype sympa a vu le jour. Il consiste à afficher des liens vers Wikipedia, et des extraits, directement sur la carte OpenStreetMap. Ces extraits sont obtenus à partir des étiquettes wikipedia=, website= et url=. Les articles Wikipedia sont représentés par un point bleu, les autres par un point gris. Tous les éléments d'OpenStreetMap peuvent être étiquetés ! villes, mais aussi bâtiments, routes, etc.
Notes :
- Ce prototype marche bien sous Firefox, mais peut ne pas fonctionner sur la plupart des autres navigateurs.
- Les Etats-Unis ne sont pas encore représentés, suite à un problème d'import.
J'adore.
[OSM] Flickr + OSM = ♥
Yahoo! est un bon ami d'OpenStreetMap. Ils ont permis à la communauté d'utiliser leurs photos aériennes pour OSM. Par la suite, Flickr (un service de Yahoo!) a été configuré pour utiliser OpenStreetMap pour géo-représenter les photos prises à Pékin. Depuis quelques jours, il est possible d'étiqueter les photos de Flickr avec les identifiants uniques de données OSM.
Par exemple, une photo de bâtiment peut être étiqueté avec l'identifiant OSM du contour du bâtiment. Le résultat, c'est une légende automatique à côté de la photo. Pour cet exemple :
St George's House correspond à un bâtiment sur OpenStreetMap.
Le type d'objet, bâtiment, est obtenu automatiquement à partir du tag building de la donnée OSM qui est pointée. Le nom du bâtiment, St George's House, est obtenu automatiquement à partir du tag name de la donnée OSM pointée.
Pour l'instant, seuls quelques tags ésotériques sont pris en compte : name, building, historic, cycleway, railway=subway, railway=station, waterway=river, landuse=forest, natural=forest, natural=beach, et quelques autres.
Le concept est intéressant mais n'est pas encore très ergonomique. Un tel étiquetage nécessite une action assez contraignante; il est donc réservé aux très motivés.
[OSM] Corine, en cours...
Vous pouvez suivre l'état d'avancement en temps réel ici, et les derniers polygones importés ici.
[OSM] Photographies aériennes
Le 10 septembre dernier, une équipe anglaise a monté un projet afin de réaliser des photographies aériennes amatrices pour OpenStreetMap. Le site sélectionné était la petite ville de Stratford-upon-Avon. L'avion fut loué grace à des fonds provenant d'ITO World Ltd.
Certaines de ces photos sont visibles en ligne. Un travail d'alignement est en cours avant de pouvoir les exploiter.
Évidemment, elles sont sous licence CC-BY-SA.
[OSM] Bonjour Corine
CORINE Land Cover, c'est une base de données géographique qui recense l'occupation des sols sur toute l'Europe. La résolution est de 20 mètres et la dernière version de ces données date de 2006.
Le type de sol est assez détaillé :
- tissu urbain continu,
- tissu urbain discontinu,
- espaces verts urbains,
- équipements sportifs,
- forêt de feuillus,
- forêts de conifères,
- plages et sable,
- etc.
La licence de ces données est compatible avec OpenStreetMap. Une équipe s'est formée depuis avril 2009 afin d'importer les données pour lesquelles il existe une correspondance dans OpenStreetMap : zones urbaines, forêts, etc.
Le compte à rebours a commencé...
Avec de grandes précautions, cette petite équipe a préparé un robot afin d'importer les données en masse. La date prévue est jeudi prochain (24/09/2009) à minuit. La quantité de données étant importante, cet import risque de durer assez longtemps, de l'ordre de quelques semaines.
Certains polygones ne seront pas importés car ils entrent en conflit avec des polygones déjà existants. Ils ne seront pas perdus pour autant, un système permettra à tout un chacun de résoudre ces conflits manuellement.
D'abord la France, ensuite l'Europe
Cette expertise sur la France permettra à coup sûr d'étendre cet import sur l'Europe entière. De jolies cartes en perspective !
Update 28/09/2009
Les premiers polygones apparaissent lentement depuis dimanche (21h GMT). Ils sont visibles sur mapnik lorsqu'on zoome un peu. Vous pouvez suivre l'importation des polygones en direct sur la page du compte CLCF06. Si tout ce passe bien, cet import sera terminé en fin de semaine.
[OSM] Classement des contributeurs français
Le classement des 100 plus gros contributeurs OpenStreetMap en France.
Rigolo, mais il me semble que certains cas particuliers ne sont pas pris en considération. Par exemple, j'ai recalé une grosse partie des rues de Rennes sur le cadastre. Le gros du boulot ayant été préalablement tracé par Olivier Boudet et GwennG.
[OSM] Andnav2, la navigation gratuite sur android
AndNav et AndNav2 sont deux applications de navigation pour plateforme Android.
AndNav commence à dater et n'est plus un projet actif. Les cartes sont celles de Google maps, et la navigation est statique.
AndNav2 est un projet actif. Il se base sur les données d'OpenStreetMap et permet une navigation turn-by-turn (une voix syntétique donne les directions à suivre). Le calcul de route se fait de manière offboard, c'est à dire qu'il est nécessaire d'avoir une connexion avec le serveur au moment de calculer la route (au départ, et lorsqu'on se trompe et qu'il est nécessaire de recalculer la route).
Encore beaucoup de travail...
Pour l'heure, ce logiciel est assez instable. Je n'ai réussi à le faire fonctionner qu'en anglais. Les rond-points ne sont pas pris en compte ce qui génère des informations aléatoires : "à droite", "à gauche", "à droite puis tout de suite à gauche". C'est un problème léger aux Etats-Unis, où les rond-points sont rares, mais cette lacune rend l'application inutilisable sur nos routes françaises.
AndNav est open-source. AndNav2 est composé de libraires open-source et d'un coeur fermé. A suivre : le projet OpenSatNav tente de développer un concurrent à AndNav2, mais totalement ouvert. Pour ce faire, ils partent du code d'AndNav.
[jeu] Géocaching en Ille-et-Vilaine
Le Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine propose de découvrir la Bretagne avec des géocaches inédites.
[OSM] MapOSMatic
MapOSMatic est une application web permettant de générer à la volée un plan de ville. Concrètement, elle n'est pas révolutionnaire, elle se contente de :
- Sélectionner une zone en fonction de la limite communale de la ville;
- Griser l'extérieur de la limite communale;
- Tracer un quadrillage;
- Générer une liste complète des rues sous une forme assez pro.
Le résultat est très sympa.
Il est probable que certaines petites communes sans moyens utilisent cet outil tel quel.
Côté mappeur, la liste des rues permet de détecter rapidement quelques erreurs difficiles à détecter autrement. Par exemple : "Docteur Françis Joly (Rue)" et "Docteur Françis Joly (Rue du)".
Enfin, ce programme est sous licence AGPLv3.
[OSM] Etiquetage du monde réel
En toute logique, la suite de la virtualisation du monde réel, c'est la réalisation du monde virtuel.
[Map] Ordnance Survey, vers un modèle ouvert ?
Ordnance Survey est l'équivalent britannique de l'IGN. Cette institution publique est chargée de cartographier l'Angleterre. Comme l'IGN, elle conserve précieusement ses données géographiques collectées, et les revend cher.
Wikileaks est un site qui prône la liberté d'information. Il révèle des documents censées être confidentiels.
D'après Wikileaks, Ordnance Survey est réputée pour refuser systématiquement les audits externes sur son système financier, et pour refuser de publier les résultats de ses audits internes. Récemment, un document de 22 pages a fuit, présentant une étude sur un changement éventuel du système de licences d'Ordnance Survey. Ce document annonce notamment que l'Ordnance Survey a surévalué le coût d'une possible licence gratuite, et a sous-estimé le coût de son modèle fermé actuel.
[OSM] Appel à la vigilance
Sur la liste de diffusion anglaise d'OpenStreetMap, Thomas Wood appelle à vérifier les modifications réalisées par l'utilisateur RR8. Celui-ci semble changer des classifications de routes sur une large échelle, et notamment en France. Beaucoup de ces modifications semblent erronées. Il ne serait pas surprenant que ce soit un robot.
[OSM] Évaluer rapidement une distance sur une carte
Un outil simple et efficace pour calculer une distance.
(Merci Vincent Meurisse pour son exploitation de l'API CloudMade.)
[OSM] Élections
L'élection du comité directeur de la fondation OpenStreetMap est close. Les résultats (par ordre décroissant des voix obtenues) :
1. Steve Coast
Anglais.
Directeur de l'entreprise CloudMade.
Anciennement président de la fondation.
Fondateur du projet OpenStreetMap.
1. Andy Robinson
Anglais.
Ingénieur en génie civil.
Anciennement secrétaire de la fondation.
3. Simone Cortesi
Italien.
Nouveau au comité de direction.
4. Mikel Maron
Américain.
Développeur.
Anciennement membre du comité directeur.
5. Michael Collinson
Anglais résidant en Suède.
Directeur management d'une société de développement.
Anciennement membre du comité directeur.
6. Henk Hoff
Néerlandais.
Consultant en informatique.
Anciennement membre du comité directeur.
7. Ulf Möller
Allemand.
Développeur.
Nouveau au comité de direction.
Les recalés
Nick Black, anciennement membre du comité directeur, directeur de CloudMade.
George James, anciennement trésorier de la fondation.
Peter Miller, directeur d'ITO World.
Hurricane McEwen.
[OSM] OSMdoc
Dans OpenStreetMap, les étiquettes sont libres. Elles sont standardisées "de fait", par leur usage. Un service intéressant existe pour étudier les étiquettes les plus utilisées, le tagwatch. L'interface est brute.
OSMdoc est un service récent qui copie le tagwatch, avec une interface AJAX un peu plus sexy. Il présente encore quelques défauts de jeunesse mais est déjà parfaitement utilisable. Par exemple, il est possible de détecter rapidement de nombreuses erreurs de typographie et duplicatas.
[OSM] Timocratie
La fondation OpenStreetMap renouvèle son comité de direction. Il reste moins de 24h avant le vote des membres de la fondation. Les manœuvres politiques créent des tensions.
Deux personnes du tableau des postulants dirigent l'entreprise Cloudmade. Ce sont également les initiateurs d'OpenStreetMap.
Actuellement, le nombre de membres, et donc le nombre d'individus ayant un droit de vote, est d'environ 200. Lors de la dernière élection, le taux d'abstention était de 75%. Si le taux d'abstention reste le même, on peut s'attendre à un nombre de suffrages exprimés d'environ 50.
Or, ces derniers jours, 21 salariés de CloudMade ont fait leur apparition dans les membres de la fondation, ce qui apporte un nombre de voix non négligeable comparé à la cinquantaine de voix attendues. Et ça crée des vagues...
[OSM] Strasbourg
Pas grand chose de neuf cet été. Ça sent les vacances pour tous. Mais ça sent également la rentrée. DenisH propose une bière-party à Strasbourg, à la Taverne Française, le samedi 29 août 2009, "à partir de 18h37". C'est comme une mapping-party mais en restant dans un bar.
Plus d'infos
[OSM] Les débats sans fin
OpenStreetMap, c'est une communauté auto-gérée. Il n'y a pas à proprement parler de hiérarchie, et donc pas de décideur. Ceci a pour conséquence d'inonder régulièrement les listes de diffusion de débats sans fins. Et la communauté a ses petits sujets favoris...
Unclassified vs Residential
Une route peut être étiquetée avec les attributs unclassified ou residential. Physiquement, il n'y a pas de différence. D'autant plus qu'en campagne, les zones "résidentielles" ne sont pas aussi clairement définies qu'en ville, et l'étiquetage devient ambigu.
Certains sont pour supprimer définitivement l'étiquette residential. Ils considèrent que l'usage de landuse permet de remplacer cette information. D'autres ont proposé une étiquette minor afin de remplacer unclassified, dans le but de réduire les ambiguïtés. Perdu.
Footway vs Path
Lorsqu'il s'agissait de tracer des chemins, les seuls étiquettes disponibles étaient propres à un moyen de transport particulier : footway, cycleway, bridleway, etc. Rien n'était prévu pour un chemin "tout usage". Les mappeurs ont longtemps utilisé le tag le plus proche d'un chemin "tout usage" : footway.
Pour supprimer les ambiguïtés, le tag path a été proposé. Celui-ci représentait clairement un chemin "tout usage", classant alors immédiatement les footway au rang de chemins réservés aux piétons. Quel beau bordel !
Praticabilité, qualité de surface
Une question qui revient souvent concerne la qualité de surface des chemins. La tâche est légitime, par exemple le bitume bien lisse est préférable en rollers, certains chemin piétonniers sont impraticables en vélo de ville, etc.
Or, il n'est pas possible de réaliser une classification objective des états de surfaces. Un bitume parfait pour un vélo pourra être horrible pour du roller. Un chemin parfait pour un VTT pourra être very horrible pour un vélo de ville. On a donc droit régulièrement à de nouvelles classifications toutes plus exotiques les unes que les autres. Celle qui me fait rire à chaque fois est l'étiquette smoothness, avec son smoothness=very_horrible.
Espaces des champs ref
Y a-t-il un espace entre la lettre et le numéro de référence d'une route ? "D32" ou "D 32" ? Il semble qu'un consensus français considère qu'il y a un espace insécable voire un espace fine insécable (demi-espace qui ne peut pas être remplacé par un retour à la ligne). La question est : que mettre dans la base de donnée ? Un espace fine insécable ou un espace de type celui que vous avez lorsque vous appuyez sur la barre espace ? Il est clair qu'aucun humain raisonné n'entrera manuellement d'espace fine insécable dans la base de données.
[OSM] Toponymes internationnaux
Un rendu expérimental (un peu lent) permet d'afficher les toponymes dans une langue précise lorsque c'est possible. En effet, en plus de la balise "name=", chaque élément d'OpenStreetMap peut également avoir un nom traduit en différentes langues ("name:en=", "name:fr=", "name:br=", etc.).