[OSM] Plus d'excuse pour ne pas contribuer à OpenStreetMap !

7 avril 2013

Pour contribuer à OpenStreetMap, la principale difficulté était de maîtriser deux choses :

  • Les éditeurs (Potlatch, JOSM...)
  • Le dictionnaire de clefs/valeurs (amenity=school, etc.)
Un nouvel éditeur en ligne, open-source, est sortit en version Beta, et il est extrêmement prometteur. Nommé iD Editor, cet éditeur en Javascript est un peu le successeur de Potlatch 2, car il est du même auteur, Richard Fairhurst. Il a pour vocation d'être très simple, notamment en reprenant légèrement l'interface de Google Map Maker avec ses trois gros boutons "Point", "Ligne" et Polygone". La simplicité de cet éditeur vient également de son système d'attribution de types. Une fois un élément ajouté (ex. un polygone), il suffit de taper au clavier ce que l'on souhaite décrire (ex. "piscine") pour qu'une liste d'éléments suggérés apparaisse. Un clic est c'est bouclé ! Les éléments les plus utilisés sont affichés en premier dans cette grille, ce qui est très pratique car il est courant qu'on se concentre sur un type en particulier lorsqu'on cartographie (l'eau, les chemins, les bancs, etc.).


Le fond de carte par défaut est celui de Bing Maps, il est donc très facile de décalquer les routes, chemins, lacs, forêts... Il est également possible d'importer directement des traces GPX en les glissant-déposant sur la carte.

Cet éditeur est en version Beta, mais il est déjà très robuste. Par exemple, si vous perdez votre navigateur (plantage, coupure de courant...), les éléments en cours d'édition sont sauvés en cache. A la nouvelle connexion, on vous propose de récupérer ces éléments.

Vous pouvez contribuer à améliorer l'éditeur en améliorant son code, mais plus simplement et si vous n'avez pas de bagage technique en améliorant les traductions.

N'oubliez pas de partager l'existence de cet éditeur autour de vous. Vos amis n'auront plus d'excuse pour ne pas contribuer à OpenStreetMap.

[OSM] Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous

12 juillet 2012

Le grand chamboulement est arrivé. Un robot a commencé à nettoyer OpenStreetMap afin d'archiver tous les tracés dont l'auteur a refusé de passer en licence ODbL. Dans les prochaines semaines, il va donc y avoir des petits trous dans la carte.
Pour vérifier où vont se trouver les trous, et vous préparer à les remplir plus vite que votre ombre, je vous conseille l'excellent service cleanmap.poole.ch.

[OSM] Apple remercie OpenStreetMap

3 mai 2012

Nous vous en avions parlé ; avec le nouvel iPad (3) est arrivé l'application iPhoto, qui reprenait les données venant d'OpenStreetMap. Malheureusement, et contrairement à la licence d'OpenStreetMap, aucune mention n'y était faite.

C'est corrigé.

[OSM] La fin du monde est pour 2012

26 avril 2012

Les Mayas avaient raison. La fin du monde sera pour la fin de l'année.

D'après les prévisions, le 2,147 milliardème-et-des-pouillèmes point sera créé dans OpenStreetMap à la fin de l'année. Sauf exceptions, en informatique, les valeurs sont stockées avec un nombre de bits alloués. Lorsqu'on traite des valeurs trop grandes, la quantité de bits alloués ne suffit plus et on se retrouve avec des bugs similaires au bug de l'an 2000 (on ne sait pas si "00" signifie "1900" ou "2000").

Avec 32 bits, signés, on peut compter jusqu'à 2^31-1 = 2.147.483.647. Ça correspond à nos 2,147 milliards de points. Passé ce stade, l'identification des points est ambigüe et des bugs apparaissent.

Rassurez-vous, les programmes les plus critiques utilisent déjà 64 bits non-signés, soit une dizaine de milliards de milliards de points, ce qui laisse de la marge. Mais si vous avez développé des scripts à la va-vite, il est temps de faire le ménage (au moins en utilisant des entiers non-signés).

[OSM] ODbL

30 mars 2012

1er avril ou pas ? OSM a planifié son passage en "tout ODbL" en début de mois prochain. Ils en profiteraient pour migrer la base de données sur de nouveaux serveurs plus puissants. La base sera alors en lecture seule pendant environ une semaine.

Le changement de licence pourrait amener à une perte des données dont les auteurs n'ont pas autorisé le passage en licence ODbL.