[OSM] OpenStreetMap sur une ligne de train

25 avril 2010

La compagnie ferroviaire britannique First Great Western propose quelques places avec un écran LCD incorporé au siège devant soi. Ce système permet par exemple de louer des films à la demande pour quelques livres sterling. Récemment, ces écrans permettent de voir où se trouve le train sur une carte... d'OpenStreetMap.



D'après Simon Clayson, l'auteur de la photo, ce service gratuit est précédé d'un remerciement à la communauté OpenStreetMap.

[Map] Enveloppe personnalisée

24 avril 2010

Deux designers, Rahul Mahtani et Yofred Moik, proposent l'idée d'envoyer des emails par la poste. Derrière cette idée stupide se cache une chouette réalisation : des enveloppes imprimées avec une carte situant le destinataire et l'expéditeur.



A quand un logiciel pour imprimer de telles enveloppes à partir d'OpenStreetMap ?

[OSM] TechCrunch a une définition claire d'OpenStreetMap

23 avril 2010

TechCrunch est un blog journalistique très connu aux États-Unis. Sa ligne éditoriale tourne autour des success-stories du Web2.0, en s'attardant donc sur le montage d'entreprise et ses self-made-mans. Quand TechCrunch décide de publier un article sur OpenStreetMap, c'est en présentant "OpenStreetMap par CloudMade".

L'article est éloquent :

Beaucoup de personnes décrivent OpenStreetMap de CloudMade comme le "Wikipedia pour la cartographie". [...] CloudMade a permis la création d'un nouveau genre d'applications.

Évidement, la communauté OpenStreetMap, très susceptible, a demandé à l'auteur, Michael Arrington, de corriger ses propos. Auquel il répond :

Je comprend parfaitement le rapport entre CloudMade et OpenStreetMap. [...] Mais pour la grande majorité de nos lecteurs, c'est une information inutile. Il est clair que CloudMade contrôle le projet OpenStreetMap. [...] Si seulement 1% de nos lecteurs y portait un intérêt, j'écrirais une notule sur la manière dont ces projets peuvent rester sur les rails, et pourquoi il y a toujours une seule entreprise qui les contrôle. Il existe quelques exceptions mais elles ne sont pas nombreuses. Et ceci n'en est pas une. Le créateur de CloudMade est également le Président et fondateur d'OpenStreetMap. N'importe qui, qui penserait qu'OpenStreetMap n'est pas géré par CloudMade, ne comprend tout simplement pas comment fonctionne ce type de projet.

Puis il finit par traiter la communauté OpenStreetMap de vicieux et clos les commentaires.

Quel est le moteur des projets communautaires ?

Cet épisode malheureux est intéressant ; il met en question le fondement même des projets communautaires. Pour Michael Arrington, un projet communautaire ne peut survivre sans un intérêt financier. Même s'il n'a peut-être pas tout faux sur le contrôle de CloudMade, cette vision reste hautement capitaliste et égoïste. Elle ignore complètement l'aspect social et les relations humaines qu'apportent les projets communautaires. N'importe qui ayant déjà participé à une association à but non lucratif "à la française" (type loi 1901) peut le constater : le bénéfice n'existe pas et ce qui permet au groupe d'avancer, ce sont les interactions humaines qu'il apporte.

[Map] Une carte sur la liberté d'expression

22 avril 2010

La liberté d'expression et la censure d'Internet a été récemment médiatisé avec le retrait de Google de Chine. Mais la Chine est loin d'être l'unique gouvernement à vouloir contrôler Internet. Google reçoit régulièrement des demandes en provenance de gouvernements du monde, soit pour obtenir des données privées, soit pour retirer le référencement de certains contenu. Google a décidé de présenter ces requêtes sous forme de carte.



On y apprend que le gouvernement français a réclamé à Google l'accès à des données personnelles 846 fois entre juillet et décembre 2009 (dont 2/3 ont aboutit), ce qui le classe dans le top 5 des Big Brothers. Ces données peuvent être des adresses IP, des accès à des comptes Gmail, etc. Concernant la censure de référencements, la France fait bonne figure avec moins de 10 requêtes.

Les gouvernements les plus curieux sont le Brésil, les États-Unis et l'Angleterre. Les gouvernements les plus censeurs sont le Brésil, l'Allemagne et l'Inde. Cette carte sera remise à jour chaque année.

[OSM] Nike utilise OpenStreetMap... mais rate le plus important

21 avril 2010

La dernière campagne marketing de la marque Nike consiste à organiser une course d'orientation à travers Londres. Il ont inondé la ville de dépliants avec des cartes réalisées pour l'occasion. Leur choix s'est judicieusement porté sur OpenStreetMap.



Malheureusement, ils ont oublié le plus important : la mention de la provenance (OpenStreetMap) et la licence virale (CC-BY-SA). Du marketing viral qui utilise une licence virale, l'idée était plutôt bonne. Nike aura décidément du mal à se racheter une vertu.

[OSM] Maxspeed map

17 avril 2010

Encore un petit outil pour OSM : maxspeed map. Celui-ci vous permet de voir d'un coup d'œil l'état des étiquettes utiles pour la navigation mais invisibles sur les cartes :
- maxspeed
- width
- hazmat
- maxweight
- maxheight
- hgv et goods access
- lit
- smoothness

[OSM] OpenAdresses

16 avril 2010

Démarré en 2007, le projet OpenAddresses fut lancé conjointement entre plusieurs universités et entreprises dans le but de cartographier les adresses postales du monde entier, grâce aux contributions des utilisateurs. Ce n'est pas sans rappeler OpenStreetMap...



Récemment, OpenAddresses a été ouvert au public. L'interface est claire, pas besoin de créer de compte, c'est un plaisir d'insérer quelques adresses. La licence des données générées est compatible avec OpenStreetMap (CC-BY-SA) ; les adresses d'OSM sont déjà importées. Une évolution prévue est d'exporter les adresses d'OpenAddresses vers OpenStreetMap.

Le code du projet est libre, et basé sur MapFish.

[OSM] Salon de discussion

15 avril 2010

Robotnic nous propose un prototype amusant autour d'OpenStreetMap. Il permet d'une part d'observer les éditions OpenStreetMap en temps réel, et d'autre part de déplacer un petit avatar sur la carte OpenStreetMap (pour discuter avec d'autres avatars). Brut de fonderie, ce prototype amène quelques idées intéressantes pour l'édition collaborative.



Pour une étude plus précise des éditions en temps réel, il existe également un petit logiciel Java, LiveMapViewer.

[Net] Votre avis sur la neutralité des réseaux

13 avril 2010

Le gouvernement lance une consultation publique sur la neutralité de net. Votre avis est important.

Pas mal d'entre vous doivent connaitre la problématique de la neutralité des réseaux. Pour simplifier, la question est de savoir si oui ou non les opérateurs auraient le droit de découper le réseau internet en services distincts. Du côté "consommateur", ce serait par exemple limitation de la bande passante en fonction de l'usage que vous faites de votre connexion Internet : pages HTML, flux vidéo, voix sur IP, jeu vidéo, P2P... Votre opérateur pourrait alors vous faire payer l'acheminement des emails indépendamment de l'acheminement des pages web. Et pour l'utilisation de Skype ou de Youtube, ce pourrait être un supplément haut de gamme très cher.

Cette idée qui vous parait surement absurde est déjà en train de se produire sur les réseaux mobiles. Orange par exemple vous interdit le tethering... car il propose un forfait plus cher pour vous y autoriser. Bouygues Telecom vous interdit la VoIP ... car elle entre en concurrence directe avec ses forfaits de communication vocale.

On vous demande votre avis

Le gouvernement vous permet de vous exprimer sur la neutralité des réseaux, de faire part de vos inquiétudes, de vos attentes, et de votre vision sur l'avenir du net en cas de (non)-neutralité. Pour ce faire, il met à disposition un PDF qui explique clairement la problématique, et qui vous pose quelques questions. Vous avez jusqu'au 17 mai pour y répondre à l'adresse email : debat.neutralite@finances.gouv.fr .

Quelques pistes pour votre réflexion :
- La différence de qualité de service existe déjà. Elle est due à des limitations techniques, par exemple un faible débit en campagne et un bon débit en ville. Si les opérateurs veulent un tarif calculé au plus juste, pourquoi ne l'on-t-il pas fait depuis les débuts d'internet ? Pourquoi ne proposent-ils pas déjà un tarif par rapport à la quantité de bande-passante consommée ?
- Comment mesurer la qualité de service ? Débit brut ? Débit applicatif ? Constance du débit dans la durée ? Temps de latence ? Peu de paquets perdus (important pour les flux vidéo) ? Un mélange de tout ça ?
- Pourquoi les SMS (quelques octets) coûtent-ils si cher ? Pourquoi le gouvernement doit-il régulièrement intervenir auprès des opérateurs téléphoniques pour faire baisser les prix pratiqués ?
- Avez-vous réellement besoin de toute cette bande passante ?
- Qu'est-ce qu'un "service internet" ? Les différents "services" ne vont-ils pas disparaitre avec la démocratisation du "tout HTML" (Webmail, Twitter, Google Wave...) ?

[Map] Le développement du temps réel

12 avril 2010

Le web a longtemps été dédié aux informations à forte latence. Les services temps-réels étaient alors supportés par des protocoles dédiés : emails, VoIP...

Une facette du "Web 2.0" fut d'importer des services "rapides" sur le web. Le service ayant fait sa réputation dans ce sens est évidemment Twitter. Ces services permettent une interaction directe entre les utilisateurs, mais surtout une production de contenu permanent, et donc une information mise à jour en temps réel.

Cette consultation d'information en temps réel s'applique petit à petit à la cartographie. Google propose par exemple l'affichage de la circulation routière. Je vous ai présenté TrendsMap qui affiche des clusters de mots utilisés dans les messages de Twitter. Where is my train est un prototype vainqueur d'un concours lancé par Mappy où les RERs A et B sont affichés en pseudo temps-réel.



En quête de nouveaux services cartographiques temps-réel...

[StreetView] Google StreetView en 3D II

2 avril 2010

Vous croyiez à un poisson d'avril ? Perdu.

[StreetView] Google StreetView en 3D

1 avril 2010

Je ne vous présente plus StreetView de Google, qui permet de consulter des photos panoramiques prises dans les rues. Un petit avatar à gauche de la fenêtre vous permet désormais d'activer et de désactiver un mode 3D (anaglyphe). Il vous est alors possible, avec des lunettes vertes et rouges, de naviguer en 3D dans les dernières zones capturées.



Comme la 3D est estimée à partir des photos 2D, il y a certaines incohérences, et la sensation de 3D n'est pas toujours convaincante.